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MAIDOC
5 septembre 2004

Chère Danielle,

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Chère Danielle,

 

Les médecins suivent pour identifier les maladies des symptômes et pour traiter les maladies des schémas et des stratégies qui se veulent optimales.

 

Ces repères, normatifs, ces rigidités professionnelles se compliquent avec les progrès de la médecine. Et le dogmatisme d’autan cède place, après évaluations et expériences à d’autres schèmes pour rendre par période la médecine moins fondamentaliste. Les traitements limites, les tangentes expérimentales, poussent les entreprises à forcer l’expérience par delà les limites convenues et les repères sacro-saints. Les congrès tracent de nouvelles données, les homologuent ou les brident, en cordonnant ce qui lui pourrait paraître comme action intempestives, ou comme autant de nouveaux jalons. Le pragmatisme d’hier cède le pas et certaines thérapie se font plus pugnaces plus entreprenantes, carrément INTERVENTIONNISTES.

Si les statistiques donnent les raisons pour chaque lot étudié, comparé, il n’en demeure pas moins que chaque malade, dans la même maladie, est différent du reste du lot. La démarche nuancée, à l’intérieur des symptômes connus ou courants, est justifiée par les humeurs, les réactions, les défenses (le métabolisme, le psychisme) qui ne sont pas univoques ni identitaires ! Le côté interventionniste c’est à dire, froid, placide, entreprenant ou hasardeux, s’il est de coutume de le voir chez certains chirurgiens, qui s’en font un label de stars qui les portent à l’olympe ou devant les Cours, n’est pas toujours le fait des cliniciens. Je veux parler des médecins aux mains nues, qui prennent le plus souvent des gants, pour opérer leur alchimie, leurs INTERVENTIONS sur le corps des vivants !

Par contre pour les maladies, communes, stratifies, étiquetées, les cas simples, ce serait de la maladresse, de l’aventurisme de laisser les standards pour pratiquer la haute voltige aux dépens des patients. Par ailleurs, quand tu parles d’interventurisme, est ce par crainte, pour toi ou pour autrui, est ce par méfiance ?.

C’est dire que le Wait and See n’est pas l’apanage ni la panacée du métier. Par ce que le malade, qui peut être plus méfiant que naïf ou docile, lorsqu’il veut quelque chose, lorsqu’il a un information ou des avis, se méfié des méthodes qui font intervenir la psycho et tournent le médecin au ridicule statut de charlatan. En cas d’affection grave ou importante, ces demi-mesures, basées sur l’honneur, le dialogue, le contentement, paraissent douteuses, coupables sinon criminelles. Et l’on passe au degré limite du métier : l’intervention, la gageure, sans tergiverser avec le risque de rester inutile spectateur, les bras croisés, devant le drame certain. Car il y a risque de laisser aller, d’aggravation états qui peuvent rendre les mesures « fraternelles », aussi complaisantes que coupable. Et tout retard à aller de l’avant est condamnable ! Si certaines maladies, certains états, occupent une phase de stagnation, de calme symptomatique, avec peu ou prou de drogues, le médecin traitant vit avec la hantise du passage à la phase ultérieure. Ce qui peut se voir dans des crises ou lors de la gestion de celles-ci.

Et le médecin traitant ne pourrait pas, ne voudrait pas porter le chapeau aux yeux du confrère plus INTERVENTIONNISTE, plus courageux, qui aurait eu raison dans tel cas d’espèce. Si le bon copain surveille, le spécialiste est parfois enclin à se précipiter, à diriger les malades vers les techniques invasives supérieures.

Finalement j’aborde <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />la MYASTHÉNIE après ces longues digressions et entrée en matière, qui n’a rien de grise ! Trêve de banalité envers une personne qui en connaît « gros » sur le dossier. Vicieuse, pernicieuse, ou perverse, nous l’entendons souvent dire des maladies les plus vaches ! Celle-là n’échappe pas au lot des perfidies ! Quel malade, aussi peu sincère, qui en veut à sa maladie, ne traitera pas sa marâtre compagne, d’excessive, de brutale, d’exécrable, et j’en saute sur les qualificatifs peu réjouissants dont on affuble ces parasites qui se repaissent du seul corps que nous ayons sur Terre ! Qualificatifs donc, qui ne sont pas le propre de la myasthénie. Mais qui montrent une certaine coquetterie, une complaisance de fait, un acoquinement qui se fait avec la myasthénie….en dehors des crises dont on sort ! D’autant plus que ce compérage est du au fait que cette maladie garde souvent la conscience alerte et le cœur en l’état ! Si le substantifique cerveau reste entier, muscles et périphérie des nerfs accusent le coup ! La débilité dont le malade est conscient agit forcément sur son humeur. C’est une équation directe qui n’a pas de paramètre unique. La déprime n’est pas loin quand ce ne sont pas les sautes d’humeur et parfois le contraire. La prise à bras le corps de la maladie, avec elle pour la connaître et la surveiller et contre elle afin de la vaincre, est un véritable match, non stop, où tous les coups sont permis y compris celui de traiter son mal par les plus offensant des sobriquets !      L’usage de l’IMUREL va dans le même sillage…La PLASMAPHERESE quand à elle, procède par le vide ! L’espoir est qu’elle délave et délie de leurs fixations erronées les récepteurs bloqués par les clones de soi-même ! L’usage des IGIV, TEGELINE et autres, est sensé remplacer les ECHANGES PLASMATIQUES avec moins de contraintes. Quand on sait que ces techniques sont coûteuses et que la Tégéline est obtenue par des possédés, des prouesses, techniques, hautement précises, sur pools et des quantités énormes de sang, on reste rêveur !

Oui Danielle, pour les complications des CORTICOÏDES et leur side-effects dévastateurs. Mais songez, que si les médecins divergent, ce que doivent être les différences entre malades. Susceptibilité, sensibilité, compréhension, humeurs, diversité et symptômes ne sont pas isométriques chez tous ! Quelle est la capacité restante chez un myasthénique donné à contrecarrer le mal qui le ronge par rapport à un autre qui vit la même adversité ? Cette tactique qui consiste à « humilier la maladie », à la vilipender, pour l’affaiblir en quelque sorte est une tentative inconsciente, une voire de psychothérapie autogène. Il en est de même, et ça marche parfois, de ne pas la voir, de l’ignorer, pour qu’elle parte ! La cure par la censure ! Dans chacune des deux optiques, le but est identique, ne laisser grossir sa maladie ! L’autodérision n’est ce pas utile pour traiter sa maladie auto-immune ? A-t-on assez développé cette perspective, quand on sait l’extraordinaire capacité de cette astronomique machine qui nous sert de corps et de ses dons et pouvoirs endormis ? La cure ne pourrait elle pas provenir de soi-même, comme la génie même de la maladie ! « Moi-même en être cause et mourir de plaisir ! » ! Telle est le soupir tragique de ce théâtre où se livrent de monumentales et silencieuse batailles ! Donnerez-vous raison à ceux qui disent que c’est par nous qu’est venu le pécher ou que nous sommes maudit par essence ? Notre destin est écrit quelque part dans nos chromosomes, je l’ai écrit avant de faire médecine sur mon journal ! Mais la malédiction de l’argile originelle, son défi aussi à être autre chose qu’un meuble de catacombes, sa gageure à vouloir être ange de raison et de lumière, ont-t-elles failli ? Quand on voit la percée de l’Humain de parmi un monde animal dont rien ne le sépare….On est en droit d’espérer posséder un quelque chose de plus pour tenter de guérir par soi-même ? Là nous sommes si près de la fiction que je m’arrête pour rester vraisemblable ! D’ici là rien n’a empêché le corps, par destin ou par hasard, par erreur ou par sort de guerroyer contre sa propre substance ! L’erreur est donc en lui même : la cure ne peuvent elle pas venir de soi – même ?certains répondront que ça provient du milieu extérieur mais que nous disposons de solutions de faiblesses, génétiques, qui nous rendent facile à détraquer par le milieu et ses agents extérieurs ! Comprenez tous les agents chimiques, biologiques et physiques et même l’alimentation ! Qui n’est bien sûr qu’un composite de cadavres, végétaux et animaux, sur lesquels vont agir nos sucs de prédateurs et nos défenses avant de les comptabiliser comme substances et tissus, une chair, bien à nous !

Tu penses que la CORTICOTHERAPIE,  (ou l’usage des ANTIMITOTIQUES ) soit comparables aux actes médicaux ‘’ INTERVENTIONNISTES ‘’ ! Les deux prescriptions alternatives ou conjugables, (SOLUPRED ± IMUREL), sont une tactique, donc, pour dessouder les anticorps antirécepteur à l’ACETYLCHOLINE et diminuer de leur production en inhibant la production de lymphocytes, en vue d’infléchir l’agression sur les récepteurs musculaires altérés. ( RACH)

Quelle est en quelque sorte la capacité musculaire résiduelle, hors traitement d’un malade dont on ne connaît pas ou peu, l’éventuel potentiel de combat contre la maladie ? (Ceci est une question théorique, une notion à mesurer, un concept à soulever ailleurs !). Il sera fonction de toute une culture, qui fait ou ne fait pas sa force de caractère, et qui va moduler de par son psychisme sa réponse sur les complexes Ag-Ac, antigènes anti-corps qui sont carrément cuits ! Ceci est encore une fois plus près de la pensée que de la pratique médicale en cours ! 

Le médecin ne peut pas jouer et risquer son malade ! Par crainte de crise myasthénique je suppose. Le médecin, délicat, préfèrera valser, dialoguer, faire de la diplomatie, tergiverser avec la maladie. S’il y a confiance, s’il connaît le patient et sa vigueur, il pourra jouer, le risque. L’autre versant est que l’usage du MESTINON n’est pas identique chez les tous les malades. Certains répondent mieux que d’autres. Il est des patients qui sous MYTELASE font de véritables noyades par surproduction de secrétions muqueuses des bronches. Tandis que d’autres supportent superbement leur 18 à 20 comprises par jour ! (Là on est sous le coup de l’exception). Thérapie modulée par des intervalles d’hospitalisation de 5 jours pour leur Immunothérapie, à la Tégéline, tous les deux ans. Habitués, au venin de ce poison qui leur devient comme la vie, ils développent et bénéficient d’une réelle mithridatisation ! Les réponses physiques aux médicaments sont donc « variables », je ne dirais pas aléatoires, par respect pour mon métier. Pourtant, les réponses psy, sans les traiter de métaphysiques ni d’ésotériques, pour complexes qu’elles apparaissent, me semblent hors de propos dans les phases d’attaques de la paralysie ! Par contre je retiens de ton message, le confort intérieur, avec une gestion dynamique rare, du versant psychologique. Si c’est un moyen de lutte, parfaitement : j’opte des yeux fermés pour ton optique et pour ton entrain. Prédisposition que tu travailles, sans doute, et qui montre que la bravade a du punch à en revendre ! Sûr, qu’il y a un impact ! Mais qui sait le doser, avec quelle méthode et comment la prescrire ? Sachant que d’autres drogues, celles que l’on prescrit, semblent être aptes à conjurer la maladie !

Le problème, chère Danielle, n’est pas dans la simple acceptation d’un amoindrissement physique « myasthériquement parlant », il est régi par la crainte de chacune des crises et c’est une notion qu’on recadre et que l’on vit. par anticipation. Cela aussi est un fait ! Un fait à dépasser qui se résume dans : l’oubli des peurs qui génèrent les angoisses !

Il faut y ajouter aussi le degré de liberté d’agir, variable d’un patient à l’autre. Toutes les atteintes ne sont pas égales. C’est aussi une base de jugement qui accepte des risques pour certains qui peuvent supporter des médications intempestives !

Un autre souci pour le médecin est d’appliquer les normes ! Nous avons une Constitution, nous les médecins ! Cette partie pro de l’éthique nous rend plus ringards qu’on ne le veut ! Entre autres normes du contrat tacite, que le médecin « se prescrit » et doit observer, le fait qu’envers son malade, il est impératif de tenter de rétablir l’état initial de son patient sans entreprendre quoi qu ce soit qui pourrait le compromettre.

En clair de ne pas nuire ! Le célèbre « prinum non nocere », nous interpelle! Dans les cas délicats, cette mère prudence nous fait osciller entre le risque de ne rien faire pour ne pas altérer l’état patent, et le risque de le perturber et de rater le malade, en provoquant une réponse négative et une aggravation ! Et

Danielle, c’est finalement la première solution qu’on « vous laisse appliquer », parce que votre état actuel de la maladie, équilibrée le permet, je pense ! Cette prudence, que je partage n’est pas une peur ni un frein, c’est un compromis sage ! Votre équilibre, stable, vous permet de trouver un justification psychologique qui conforte votre deal !

Vous gagnez en force physique et en force de caractère (force psychique) ! Votre équilibre mental, je dirais votre excédent de balance mentale, vous permet d’agir, de donner et de conseiller.

Un plus pour moi dans l’élaboration de ce forum et pour tous les malades myasthéniques qui vous lisent et vous écoutent, à travers le monde ! Un plus pour leur famille et amis qui rencontre ce forum sur le web ! Et je dirais même plus, indirectement une force qui peut, aller jusqu’à améliorer l’état ou le caractère de Madame « Pierre Au Gard » ! Ne pensez pas que votre évolution, que notre force de pensée et d’agir soit courante. Et lorsque qu’elle s’ouvre avec autant d’amabilité sur autrui, c’est encore plus rare ! Cette disponibilité, peut se voir dans d’autres maladies qui conservent le cerveau intact (mémoire), laissent du temps libre…Mais la Danielle veut remplir une journée déjà remplie et POSITIVER un quotidien où le struggle et le stress ne manquent pas ! Cette satisfaction de soi, imperceptible et que vous ne criez pas, est une DROGUE que vous savez procurer aux autres ! Vous l’extrayez de l’intérieur de vous-même. Mieux vous servez de bonnes rasades aux autres !

Songez à ce que peut être myopathie lourde, à son porteur qui sait et voit « ses prouesses mentales débloquer ! Songez à la débilité conséquente, à la déprime qui s’installe et à la déchéance de la personnalité ainsi rompue ! Que pouvez-vous attendre comme réaction salvatrice de pareille structure «déstructurée » ? Oui, Danielle, toutes les agressions interfèrent en retour sur le sort de la maladie et elles minorent les défenses et accélèrent l’évolution de la maladie !

Je pensé que votre état, votre force se lit sur ce forum, que votre richesse se partage avec nos alter ego et que vous faites naître des passions d’altérité, d’amitié et de fortes sympathies .

Pierre, Anne, Kathy, tous ont besoin de cette part de nous, de toi ma brillante amie que tu sais mieux donner que quiconque. Voile ton secret, « éventré », analysé !

Ce que vous avez réussi, conquis, n’est pas une simple destinée, comme il y a en a d’autres, mais une lutte inégale dont vous avez remporté bien des batailles. Merci de m’avoir rappelé vos épreuves qui donnent tout leur crédit à vos mots et forcent le respect sur votre expérience. Danielle, vous êtes une force qui vit pour les autres ! Vous vivez pour les autres. Vous n’avez pas qu’une seule vie….. !

Oui, on ne donne pas de médailles aux gens qui ont des mérites autres que ceux des stades et des planches ! Les montagnes et les champs d’honneur de certains sont sur le terrain de cet autrui’ ! Vous n’aurez pas de médaille pour ce que vous faites en plus de couvrir les besoins de votre famille ! Aux jeux olympiques, on vous oubliera. Car ce que nous faits par plaisir, avec bonheur et joie, n’est pas un jeu ! C’est un travail. Un travail superbe, mais, sans salaire ni prix ! Toute cette sensibilité et cette ardeur ne rapportent rien ? Elles apportent la satisfaction psy de profiter aux autres. De récolter quelques reconnaissances à la limite du virtuel ! A partir de tous ces autres qui profitent, gentiment, de vous, vous gagnez un superbe caractère ! Fait de bonté, de certitude, de franchise et de bonne humeur ! Et ça je peux le doser ! Je peux le jurer !

C’est constatant cette foi, que vous avez en vous et qui déborde, que j’ai parle de SAGESSE, vous concernant ! Malgré l’éloignement vous avez assez de dynamique pour toucher ! Vous avez un quelque chose dont je ne suis pas assez psychologue, ni suffisamment devin pour vous dire que cela ressemble au charme ! Un charme, entendez-le comme vous voulez : un magnétisme ? Ça me convient ! Ce n’est ni Michéliane, ni Pierre qui me contrediront. En plus de ce « charme », il y a un côté fée. La fée du forum, cela fait enfantin ! Je ne veux pas le redire mais cela a du bon ! Son côté candide de faire du bien !

On ne trouvera pas chez notre championne de drogue, mais elle nous dope les dialogues ! Elle nous dope les méninges, nous forçant à nous dépasser au prix de bien des INSOMNIES ! INSOMNIAQUE on le devient sans en sentir la fatigue !  Pourquoi dormir si on rêve réveillés ! D’autant que vous avez relégué la baguette magique des merlins-médecins, les corticoïdes, au placard ! Les médicaments « cortisoniques » légitimes, à la poubelle, pour simple suspicion. Quand on est aussi charmante qu’une fée, aussi championne, on n’a pas besoin de dopage !  Alors, autant pur moi, en tant que médecin !

On a quelque chose qui stoppe le temps qui paralyse la maladie ! vous conjuguez le temps où vous le conjurez, je n’en doute pas, en le faisant votre compagnon de lutte, votre mesure, votre témoin ! Le temps est là pour vous donner raison. Bien ! Tu vivras et je vivrai ! Tu verras et je verrai ! Vous comparez le temps et sa « compétence », vous voulez dire  son dernier mot … par rapport à la cortisone (dans ses ambivalents effets néfastes et/ou positifs) ! C’est juste ! Mais une personnalité, sûre d’elle, victorieuse sur elle même et sur une maladie ‘importante’ est-ce fréquent ou seulement l’un des rares cas d’école ? Le cas Danielle qui boote le forum, et ses proches amis, je suppose, voire L’EFFET DANIELLE, est-ce une panacée efficace ? Devant un danger immédiat sur lequel agir vite, fort et longtemps, est une solution très souvent proposée et très bien prouvée ! Assez pour littéralement blanchir la glande thymus et stériliser ses effets immunologiques pervertis contre l’organisme ! Servir d’exemple, positif oui, en sachant que Danielle n’est pas un prospectus pour tous ! 

Vous faites du TEMPS VOTRE ALLIÉ ET VOTRE TÉMOIN, pou avoir gagné une gageure ! Pour clarifier et simplifier mon doute ou ma question je me pose la longue question suivante. La volonté, les religions, par la prière et la pratique des différentes ascèses, la philosophie, la psychologie, sont-elles des techniques des moyens directs, sûr pour être recommandables à tous, et pour remplacer la physiologie, la chimie sur lesquels se base la médecine  actuelle ? Ou de simples aides, que les médecins, pontes et praticiens de l’étiquette, n’ont plu le droit d’ignorer ?

Mieux, ces pratiques psy on métapsychologiques, non dosables, ces miracles de l’esprit sur le corps sont-ils réalisables ? Si oui ! Accessibles à qui ? bien sûr, pas à toutes les bourses de l’esprit ! Est-ce que les personnes les plus crédules ne sont pas plus proches et les plus prêtes du miracle, crypté, de l’esprit sur le corps ? Pour peu qu’on les dirige et qu’on les initie ! Comment y faire ? Est-ce qu’on serait à la veille de prodiges et qu’on ne le sente pas ?

Ou, a-t-on fermé les « portes » d’un « espace » qui jadis soulageaient « les croyants » ? Tout en y étant sensible, par nature et par éblouissement admiratif, devant les potentialités cosmiques, je voudrais adhérer au fantasme ! Mais, Danielle, gardant les pieds sur terre, faute de mieux et plus facile, je n’irais pas jusque là, pour dénigrer la Médecine Officielle ! Car, elle aussi, même si la technique éprouvée prime, n’oublie pas « l’esprit » ! Sauf que nous n’avons pas encore su explorer cette voie, tant pour les maladies neurologiques et psychiatriques, (Redevenues chimiques) que pour celles du corps ! Dont La connaissance profonde, sublime, par ses extraordinaires profondeurs déjà !

T’écrivant sans plan préconçu, ni réserve aucune et répondant à tes questions compréhensibles, j’ai fait une longue embardée ! J’ai fait une échappée pour pouvoir intégrer l’ESPRIT dans notre équation ! Appelle-le comme tu veux : la volonté, la conscience, la culture aussi, dans une affaire qu’il n’est pas dit qu’elle soit psychosomatique, la MYASTHENIE !

Pour revenir à plus haut, dans le concept de la myasthénie et la manière dont le malade perçoit sa maladie, je dirais que les patients n’ont pas les mêmes myasthénies. Cela dit du fait des occurrences variables et des degrés de gravité divers que vêt la maladie. De ce fait, et à la limite, ces étapes tracent des caractères différents et changeants, chez la même personne !

Chaque étape pourrait avoir sa réponse, et pas là même, chez tout le monde ! Cette relativité de la maladie de l’humeur qu’elle laisse chez le même individu, aussi, est une notion particulière et évolutive à saisir. Elle permet de juger chaque malade avec bienséance et retenue, et lui communiquer les armes adaptées qu’il pourrait utiliser, progressivement ! Pour enrayer la maladie ou du moins pour contrôler ses affects sur sa propre personne et son moral…La maladie laisse à certains le loisir de vaquer à leurs occupations élémentaires, professionnelles ou passionnelles … pas vraiment à tous, dans ses troublantes étapes qu’elle fait traverser ! Il est vrai et aussi banal de dire que la myasthénie est faite d’étapes, de séquences, de nuances. Aussi vrai que beaucoup préparent leur crise et couvent longtemps leur myasthénie à l’abri des diagnostics !! Les erreurs de diagnostic sont légion. Perdu dans les diagnostics des fatigues diverses, le patient en début d’évolution, ne se sait pas myasthénique, il se porte autrement quand il connaît sa sentence et que celle-ci affecte et aggrave son émotion !

Danielle, ce n’est pas pour vous décourager. Ça ne me viendrait pas à l’esprit, je veux le contraire ! La Volonté est pour quelque chose dans notre Destin, aussi bien que l’est le milieu familial, ses moyens matériels, culturels et son ambiance mentale. Notre entourage fabrique nos réactions. Notre entourage façonne ainsi notre esprit, qui est le résultat d’un montage. Fait de contraintes, fait de hasard, d’habitude d’une somme d’actions nombreuses que nous intégrons et qui s’interpénètrent et nous influencent …Avec des personnalités, des individus, de caractères capables du meilleur conseil que de la meilleure influence ou du pire. Ce montage maladroit, nous même, fruit du hasard génétique aussi, c’est nous. Il est capable de contenir à une malfaçon, une fonction maladie, qui facilite ou déterminent une maladie. Cette conjonction d’opérations chimiques, fantastiques, extravagantes, fabuleuses, fabrique donc non seulement de l’insuline pour faire entrer le glucose dans la cellule, donne des directives au fœtus pour former un cerveau, une queue, ou laisse couver quiescent, un déficit qui mettra du temps pour apparaître ! Ici, il détraque l’équilibre, constamment instable et variable, pour nous façonner des anticorps suicidaires, contre notre propre organisme. Là il fait des génies accomplis ou fabrique des grabataires….des myopathes ou des athlètes !

Il bien croire que l’esprit « chimie dans son genre » a bien ici quelques offices !

Vous disiez composer avec le temps. Le temps allié ? Je crois rêver ou que je fais semblant de ne pas saisir la nuance ! Le temps n’est pas mon allié, le temps me consume et m’éteint ! Et c’est contre sa machine qu’on ne sait pas faire régresser, que je me bats. Il est nous témoin. Va ! Il est mène agressif en tout cas, mais jamais neutre ! Le temps n’est pas mon allié. J’ai toujours couru contre jamais avec ! Il est le comptable, le registre journalier des épreuves. J vous fais grâce : le temps en fait, n’y est pour rien ! C’est la comptabilité de la durée de l’épreuve. Vie ou maladie. Plus qu’une règle de calcul ou un chrono, le temps dont quelque peut nous pénètre et nous affaiblit. Je lutte contre sa montre implacable ! Souvent, je n’en porte pas d’ailleurs pas ! Mon horloge murale avance volontairement de 15 minutes, pour me laisser du répit, afin de ne pas arriver tard à mon service et pour me permettre de prolonger le temps de quelque apparence, c’est tout ! (Je suis médecin libéral, tu le sais, je pense).

Le temps que vous signifiez à l’amiable est le résultat de luttes constantes, de contraintes érigées. C’est une durée d’épreuve, témoin, faite de compromissions avec la maladie, pour dépasser les faiblesses et suspendre l’abattement par la passion de l’action, la passion de vivre, le défi d’exister contre gré, de vivre malgré les entraves, les pénalités sournoises, prescrites définies, inéluctables, fatidiques, que vous vous entêter, avec bonheur à minimiser. Didactique est votre passion d’un combat qui est déjà en soi une victoire, (là je perçois le Temps dont vous faites l’allié). Votre air contagieux de battante victorieuse, est comptabilisé par le temps, qui n’est pas indifférent. Ce temps dont vous faites l’allié est un témoin. Une durée qui mesure votre ténacité, particulière et qui justifie la bataille. Le temps n’est pas allié mais un comptable, qui affiche un très bon score dans votre cas !

Je vous l’accorde, Danielle, c’est votre test : au bout de 23 ans de myasthénie, c’est le quid de la bonne gestion que vous marquez de votre empreinte. Vous marquez la maladie, aussi, car vous servez aux autres d’exemple ! Mais aussi le temps, c’est ce que je perçois comme mesure !

Votre test remporté haut la main, malgré tout est redevable de ce qui vous appelez votre « culot » ! Chance particulière ou défi de narguer médecins et maladie ! Vous avez osé différer, ou défier une structure de pensée doctrinale et/ou doctorale. Et réussi à palier à différer, peut-être pour toujours, la prescription rigide et longue de corticothérapie…. Que avez prise, toutefois, un temps très court ….

Pourtant la valeur de la corticothérapie dans myasthénie se calcule en années. Vous avez refusé cette roue de secours (zone de secours avait écrit la secrétaire !). Elle ne vous sera pas facturée, OK ! Elle restera à notre usage, pour les patients, qui ne pourront pas s’en passer. Votre expérience de deux décades faite d’épreuves et de victoires sont la preuve d’un TONUS VIVENDI ! D’une méthode de pensée, d’un moyen de contrecarrer l’évolution débilitante de la myasthénie. Vous concevrez quand même que pour pallier à l’involution du phénomène immunologique, que le médecin neurologue soit tout aussi intraitable, comme Vous ! Et qu’il vienne à utiliser un forcing, avec ses effets secondaires et opte pour l’usage des Corticoïdes ou de l’Imurel, comme d’un bistouri pour extirper la glande piratée, affolée et paradoxale, qui fabrique comme une démente de quoi miner et annihiler le corps qui la contient, tout près du cœur et de sa gorge ! Intempestif, INTERVENTIONNISTE, le Médecin le doit dans la majorité des cas. Il en est des cas ! Chacun porte la myasthénie comme un costume à sa mesure. Il peut revenir chez son tailleur pour ajuster, adapter retoucher, mais ne trop tirer sur les brides et les découpes sous peine de renvoyer le costume à un autre fripier !  Donc OK pour vous Danielle pas de Cortico ! L’establishment restera sur ses réserves !

Kathy, a-t-elle les mêmes préparations psychologiques pour défier l’abattement et les crises possibles ?

Par contre Pierre, qui fait un tango, valse avec vous, entre l’euphorie que vos injectez et le pessimisme qui découle de la maladie de Françoise ! Il fait de sa maladie une OPA ! Un viatique vers autrui et un enrichissement pour dépasser, un peu mieux, un peu plus, chaque jour sa maladie ! Maladie qui lui a permis de se découvrir un autre caractère et des dons d’altruisme inépuisables ! Un enrichissement de sa personnalité, me semble-t-il, même s’il passe par des hauts et des bas, (en relation intime avec la maladie de son épouse) qui le fragilise, peut être plus que la faible dose de cortisone, que vous avez prise en grippe, mais qu’il continue pieusement à prendre, malgré ses interférences morbides ! Pierre est un brave homme, sensible et plein d’expérience. Votre brillante percée sur sa philosophie peut lui être d’un merveilleuse secours ! Il n’est plus malade. Il est emballé par votre personnalité ! Il y puisera peut être la force pour mieux gérer sa maladie et peut-être pour agir sur la maladie psychique de sa femme !

Mais je me mets à penser à son épouse et comment les psychiatres peuvent agir sur l’organe de la pensée, le cerveau, quand sa mécanique perturbée se met à tout embrouiller ! Comment les confrères psychiatres peuvent agir sur l’organe de la pensée, de l’humeur et du caractère, quand sa mécanique est altérée ? Ça ils le font ! Mais surtout, comment le malade psychique, entrevoit, s’il la perçoit, sa maladie ! Par rapport à un myasthénique qui conserve son libre arbitre et sa conscience, comment le psychique vit-il, dans sa tête, sa maladie ? Question posée pour se demander : comment il pourrait avoir du caractère pour gérer l’évolution de sa maladie, et a fortiori de comprendre celles des autres ? Mais, c’est un autre dilemme, qu’il est très dur d’avaler, vu les dégâts des maladies psy!

 

Avec mes égards, à bientôt Danielle ! 

 

DR IDRISSI MY AHMED

 

04 09 04

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LES CHRONIQUES DELIRECTUELLES DE MME STUDENT <br /> <br /> Questions étêtées et remarques acaudales <br /> <br /> Le destin, le hasard, la liberté des actes, les responsables et les banalités<br /> <br /> <br /> <br /> A PROPOS DES FACTEURS INSIGNIFIANTS <br /> <br /> <br /> <br /> Qui fait et qui sait ce que nous renvoient comme pensées ces images composites, ces dessins sur les carreaux et ces lignes qui craquèlent les murs ? Ils nous adressent d'indicibles alertes. Des caricatures qui attirent l'attention. Des messages infraliminaires. Alors on s'accuse d'hallucinations pour ne pas être taxés d'esprits tordus ou obscènes. Pour ne pas tomber non plus dans le délire dément et les errements mystiques. La futilité des taches, des lignes, des signes et des couleurs, troublent l’esprit de certaines personnes. Ces repères ludiques, d'une puissance inconnue, jettent leur dévolu sur l'imagination et la dirige vers des interprétations fantasques ou magiques. Ces scénettes suscitent des émotions ou des conduites qui dictent aux hommes sensibles des symboles de l'inconnu, voire des présages sur leur destin, leur temps ou les lieux de leurs actes. On ne peut répondre à ces questionnements avec raison ni parfaite logique quand on sait que le hasard existe. La science est une chose, la connaissance des aléas est une autre. Facile d'oublier ce qui est petit et nul, rapide, virtuel ou futile ! Mais l'homme, raisonnable qu’il est, ne perçoit que ce qui est réel, grand, immense ou important, puissant ou magnifique. Ces fantasmagories sont-elles des mièvreries et des balivernes ! <br /> <br /> <br /> <br /> EXEMPLES TRASHS : DE L'INFINIMENT PETIT A L'EXTRÊMEMENT CON<br /> <br /> <br /> <br /> Ces miaulements et ces aboiements, ces vrombissements des motos et des voitures, ces bruits et leurs échos, de nuit comme de jour, ont-ils un sens aussi ? Ou que ce ne sont que des nuisances, muettes et inoffensives, sans lendemains métaphysiques ? Et puis, dans cette même impasse, hier si calme, ces excréments ? Et ces tableaux irréalistes de détritus, jamais ramassés. Et en guise de couronnes pour nos illustres ''ménagères municipales'', ces ordures !! Sont-ce des messages ou des marques de sous-développement culturel, inciviques? <br /> <br /> Et puis, ce cadavre de chien que dévorent quatre chiots, chiant et chialant, sous le regard satisfait de leur chienne de mère ? Et qui pue et qui empeste à étouffer les flammes de l'enfer pour en chasser les démons. <br /> <br /> Faut-il lire dans leurs tâches sur le sol, l’avenir de ces hommes qui rivalisent et se combattent pour des maroquins ? Ces lutins et ces activistes d'hier, qui se hissent aux commandes suprêmes pour éviter la dérive post-printanière à leur pays et le naufrage de leur gouvernement de compromission ou de coalition ? Comme on lirait sur les lignes de la main d'une sorcière griffue, la fin d’une légende. Sur les cartes d'un géographe amnésique les frontières intérieures au sein d’une seule nation, qui se fait la guerre froide, sur ses frontières à demi closes de leur firmament ? Ou à la vue du sillage d'un vol d'oiseaux aveugles, la fin d’une bataille ou d'une exception ? Sur le plat d'une omoplate de mouton de l'Aïd, la chute d'un sultanat ! Ou encore sur la chute des osselets romains la fin de l'empire américain ? <br /> <br /> <br /> <br /> EXEMPLE DEUX<br /> <br /> <br /> <br /> Puis cette chaussette qui déglingue la colonne vertébrale au moment de l’effiler aux pieds et ce papier qui traîne et qu’il fallait ramasser, tard dans la nuit, au moment d’éteindre l’ordinateur, mais qui vous déchire les lombes à vous faire pleurer de douleurs. Et ces douleurs et ces insomnies, puis le lendemain, la voiture mal stationnée, du fait des douleurs qui vous interdisent de vous retourner pour placer le véhicule plus loin. Puis les fatigues, les dépenses, les piqures antalgiques, les prélèvements de sang, les interventions pour récupérer votre bien, qui est ramassé et mis en fourrière, malgré le macaron, qui donne un droit coutumier de stationnement partout, s’il y a urgence. <br /> <br /> Peuchère ! Il y a des monstres de la corruption, des bourreaux du travail, des éducateurs (sic) qui ne respectent que le strict droit ? Le PV ou la sanction, à tords et à travers, la compréhension, l’éducation, le pardon la résilience c'est pour les autres ! Et quand par hasard vous faites la connaissance du gardien, vous sachant médecin, il profite de l’opportunité pour vous parler de sa maladie du ventre. Et ces autres bonhommes de la fourrière, pour vous squatter une communication GSM ou pour vous voler votre phone ? Ok pour le phone, Ok pour le PV ! A cause de ce périple ingrat à travers les événements bénins et ingrats et s'il vient en consultation votre bonhomme, quel genre de maladie vous allez découvrir chez lui ?<br /> <br /> Voici donc des actions mineures et sans importance qui peuvent altérer le décours d’une journée ou provoquer un évènement plus grave. Découvrir une connerie chez le bonhomme de la fourrière qui dépasse celle du policier…<br /> <br /> Et s’il n’y a pas assez de sérénité, de réflexion et de retenue, faire votre crise du cœur! Invectiver et responsabiliser la Municipalité d'un quelconque Ben Machin. Un ponte local qui ne gère point ses aires de stationnement. Encore que l’inattendu soit inévitable ! On ne sait jamais ce que les élections nous hissent comme membre influent dans ces cloaques de manants ! Alors du calme mon âme, si tu pilote encore ce corps, devenu vieux et ingrat ! avec à tous les râleurs et les contestataires pour ne pas se faire piéger par leur propres humeurs. Retenez ce paragraphe qui nous sera utile pour la suite des événements. <br /> <br /> <br /> <br /> REFRAIN EN GUISE D'INTRODUCTION<br /> <br /> <br /> <br /> Incompris, mal aimé, jalousé, <br /> <br /> Trahi, méprisé, sédentaire, isolé, <br /> <br /> Écroué dans la solitude et les peines, <br /> <br /> Il est prisonnier de la chair, enferré,<br /> <br /> Dans le carcan des peurs et des haines., <br /> <br /> Son regard se lève vers le ciel, <br /> <br /> Sur l'étoile filante qui fuse vers la lune, <br /> <br /> Il fait un vœu pour respirer.<br /> <br /> Un espoir ultime,<br /> <br /> Une prière dans la nuit, <br /> <br /> Il voit l'étoile verte sur fond rouge,<br /> <br /> S'imprimer pour mieux scintiller. <br /> <br /> <br /> <br /> THÉORÈME DES MICRO ÉVÉNEMENTS<br /> <br /> <br /> <br /> L'univers ne s'est pas fait tout seul. Immense, beau, époustouflant, super intelligent, plein de maths, de physique et de chimie. Le cosmos n'est pas le fruit du seul hasard. Il est impensable que Dieu ne soit pas au courant des petites choses et des micro événements. C'est une question de savoir, de gestion et de vérifications du déroulement des destins à l'intérieur de cet édifice. Ceci, afin de ne pas avoir de surprises du côté des hasards. Et surtout pour ne rien laisser passer à côté, dans le registre prescrit des destinées et des réactions aux actes décrétés. <br /> <br /> L'interpénétration des lois universelles, dont les automatismes biologiques, avec le jeu des libertés concédées, est une certitude. Ce fait, à la limite, responsabilise les humains. <br /> <br /> Dieu doit tout savoir pour demeurer omniscient et d’être constamment tenu au courant des choses et des événements, fussent-ils minimes. Cela afin de prévoir même les petites ‘’activités’’, aussi insignifiantes que peuvent être les mouvements des atomes, ceux des rayonnements, des molécules ou de nos pensées les plus intimes. <br /> <br /> Oui, nos pensées sont des réactions chimiques qui se produisent au sein de nos neurones. Des actions mineures ou inattendues peuvent se produire et s'impliquer. Leur intervention est le fruit des hasards qui vont s'imbriquer dans les grands actes. Ces actions font que la chance existe et que des incidents, fortuits, modulent nos degrés de libertés et interfèrent sur nos conceptuelles destinées.<br /> <br /> <br /> <br /> QUESTIONS <br /> <br /> <br /> <br /> Qui peut gérer et définir, voir et retenir, destiner et parfaire ces cieux et ces mers ? Ou sont-ils autonomes et indépendants ? Qui peut régir les êtres et les choses de cette terre et ces cieux, sans faillir ? Qui peut décréter et dominer ces milliards d'astres qui scintillent, les sphères qui emplissent le vide et peuplent l'univers ?<br /> <br /> Quelle puissance peut voir les choses infimes ? Percevoir les idées intimes de chaque être ? Interpréter ses rêves, ses pensées et ses peurs ? Décider de la paix, des meurtres et des guerres ? Ressusciter ces belles formes ou ces ignobles créatures ? Loger au paradis les meilleurs et peupler de méchants les enfers ? Jusqu'à interagir et moduler nos petites affaires ou de plus grands événements. <br /> <br /> Qui dispose des êtres infimes, de leurs atomes et molécules, des lieux et du temps, qui s'étendent vers l'infini, sans limites ni mesures ?<br /> <br /> Qui disposer de ces êtres imparfaits et incompris ? Inconscients de ce qui les fait agir et fonctionner, inconscient de ces usines qu'ils renferment dans leurs propres corps. Ignorants d'où ils sont venus, avant de naître, de ce qu'ils vont devenir avant de disparaître ou de réapparaître. <br /> <br /> <br /> <br /> OPINIONS ET PRATIQUES BANALES<br /> <br /> <br /> <br /> Toutes ces poussières dans les roues, ces fumées de bus qui émanent sans respect des règles et qui envoient leurs vents dans vos narines et dans atmosphère...Ces nuées aux formes hallucinantes qui passent, se déchirent et se fendent pour fondre en vous aspergeant de leurs eaux en plein mois de Mai. Les plantes en vivent, vos rhumatismes se réveillent des suites des changements impromptus du temps…<br /> <br /> Et tu vois, effaré, les reflets des nuages sur les vitres de ce nouvel immeuble qui ondoient comme les vagues qui bouillonnent sur les eaux. Dieu fasse qu'il n'arrive rien de grave aujourd'hui…Le sentiment de hasard, le mystère, la mystique, viennent des choses que l'on ignore et que l'on ne commande pas. Comme les agitations politiques, les manipulations des hautes sphères politiques qui interfèrent sur nos vies, nos destins. Ce que nous allons manger ce que nous allons entendre, lire ou faire. Ils nous instrumentalisent et nous manipulent, agissant vertement ou à notre insu sur nos gouvernements, nos pays, leurs finances, leurs chefs, entretenant des états de paix ou laissant les dérives ou les provocations les pousser vers les guerres. Il faut bien nourrir leur industrie et la haute finance, ce par quoi ils gouvernent et dirigent le monde. <br /> <br /> Et cette danse splendide. Cette marche, innocente, qui ondule les fesses chastes au rythme d'un chef d'orchestre. Lequel ? Son cerveau et sa mécanique ou vos yeux assoiffés de verdeur et de romances ? Allez la reproduire, l’écrire ou la retenir ! Allez transcrire ces mouvements sur une portée musicale ! Allez deviner leur effets sur autrui et sur son comportement ! Mais là, votre mauvais œil a fait chuter la jeune fille sur le trottoir ! Ou est-ce seulement à cause des débris que le bâtiment en construction rejette sur le trottoir en dépit du respect des normes et de la sécurité des gens.<br /> <br /> Puis ces klaxons arrogants et perfides comme des injures méprisantes qui font tressaillir de peur les passants. Et encore cette musique inexorable qui sort en braillant des cafés populaires, surchargée de tabac, pour polluer vos ouïes et vos poumons ! <br /> <br /> Le brouhaha, les cris de ferveur qui scandent ce but qu'on vient de marquer sur l'écran. Celui d'une quelconque équipe étrangère qui trouve ses supporters ici dans nos quartiers, sur les strapontins des cafés justement. Enthousiasme et passion qui marquent les fans étrangers de ces super héros et champions ! <br /> <br /> <br /> <br /> Les nôtres ne méritent que le persiflage et les changements immédiats, et à gros frais, de leurs entraîneurs, vannés par la malchance ! Ou le destin ? Qui viendra après les déboires du prochain sélectionneur, un autre druide, un autre Merlin ? Les gladiateurs enflamment et surexcitent les hooligans qui hissent les couleurs de ces équipes devenues les leurs, de par le satellite et la télé, la mondialisation ! Leurs équipes, mais aussi leur nation, soldant les rares attaches qui les obligent envers leur cité ou leur propre pays. Cela me déçoit par civisme, la rage au cœur. <br /> <br /> Je préfère aux jeux de ballons et aux faux athlètes et gymnastiques, ces fêtes de Mawazine et autres manifestations musicales et culturelles des régions. Je préfère ces divertissements et ces festivals. Je préfère leur ferveur et leurs dépenses à celles des ballets aux absents. Ces bâilleurs au parlement. Ivres de démocratie, chanvrés aux opiacés ou aux éthyliques, qu'ils se déshabillent ou s'insultent exceptionnellement, le problème est plutôt dans le financement de leurs retraites. Je parle des ministres partant comme des parlementaires absents. C'est mon opinion, quoi qu'en disent les hautes sphères et les plus savants. <br /> <br /> Cette mèche de cheveux, volontairement rebelles que la présentatrice au long cou écarte de son front pour attiser les spectateurs. Et ce sourire retenu, cette prestance, cette diction, ce visage taillé dans une statue d'Aphrodite, cette autre star des infos. que retiennent les anges de ces images télévisuelles et de ces discours creux, pour les transmettre à Dieu ?<br /> <br /> Un sifflet retentit et d'un geste, la main du policier qui fête l'anniversaire de la Sécurité Nationale, vous indique de laisser passer une file de piétons, perdus, sans feux ni lumières. Et sans trottoirs, le plus souvent !<br /> <br /> Mais, qui s'occupe de ces feux et de ces lampadaires allumés de jour et de nuit ? Ou qui signale ces oublis et ces lampes qui manquent ostensiblement ? Ces manquements banaux sont des témoins éteints qui nous démontrent la paresse crasse et la nonchalance de certains de nos régisseurs ! Que retient le badaud et comment le dit-il à son pétillant Président, à son respectable Wali ou à son aimable Pacha ? <br /> <br /> Comme ces arbres manquants et ces trous trop présents, ces crevasses des avenues, ces caniveaux béants, découverts ou bouchés, complètement ! Un fil électrique pend de cette banque banchée sur ses couleurs agricoles, tout près d'une flaque d'eaux évacuées, salement déversées par des tuyaux de climatiseurs, sur de ces carreaux abominablement manquants. Quelle bonne pub pour l’honorable banque du centre ville et pour cette ‘’vile’’ ? Zut, ville ! Et ce tas de voitures qui occupent le trottoir adjacent, ostensiblement, impudemment, impunément, sous les yeux glauques de messieurs les agents !<br /> <br /> <br /> <br /> IMPRÉCATIONS <br /> <br /> <br /> <br /> Depuis que j'ai vu le jour, de veilles en insomnies, j'ai hanté mes nuits de cauchemars, comme un spectre sans mission, perdu entre deux mondes et ce que je suis. Moi ou toi, c'est pareil. La même chose, sur le plan du questionnement ! Y a pas que nous sur ce globe, voyons les autres sphères !<br /> <br /> Quid des autres dictateurs et autres mâtons qui trahissent leurs pays et leurs frères ? Ils créent des foyers de guerres, suscitent des insurrections civiles, des conneries de guerres cyniquement froides, mais déplorablement fratricides, entre voisins ! L'histoire est pleine de ces méfaits, qui font fortune encore, superbes pour leurs concepteurs et tellement… humains !<br /> <br /> Et ces immondes tyrans qui ternissent la civilisation ? Cet autre a été acariâtre, grognant et tellement râleur, tellement méchant et mauvais coucheur, qu'on se demande comment il a pu rester dans cette dépouille. L'un des corps qu'il a honnis, le sien. Comment a-t-il a pu habiter si longtemps dans un macchabée pareil, le sien ? <br /> <br /> Son cadavre a empoisonné toutes les bêtes affamées et les insectes qui ont osé le goûter. Il est tellement abject que Dieu a préféré perdre une partie de Son âme immortelle, plutôt que de le ressusciter ! <br /> <br /> Les empereurs, comme tous les despotes et les putschistes ne sont pas des immortels. Où est le corps du sémillant Kaddafi, celui de Bel Ladden cimenté dans les eaux ? Celui de Hitler, jeté comme cendres sur son holocauste ? Leurs peuples et leurs nations, ont-ils profité de leurs dérives ? Non, puisque des retombées négatives ont pollué l'humanité et l'on ternie tout entière. Avec ce qu'on sait des horreurs qu'ils ont semées et des foyers de guerres consécutifs à leurs méfaits, qui restent allumés et constants, après leurs départs. Je parle de d'Israël, de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Libye et de l'Iran. De leurs chefs assassinés et de leurs saigneurs !<br /> <br /> ''On va tous crever'', comme dit l'autre, mais d'aucuns sont déjà morts de leur vivant ! On le souhaite pour d'autres qui persistent, ostentatoires, à vouloir écraser les vivants… La personne est unique et on n'a qu'une vie. Allez voir la télé du côté des guerres, entre frères, pour lesquels il faut d'autres guerres pour les raisonner et les séparer !<br /> <br /> <br /> <br /> LAISSONS LES CORPS, VOYONS LES ÂMES ET LES HUMEURS <br /> <br /> <br /> <br /> L'âme est le ciment invisible et irremplaçable du corps. Elle garde l'organisme fonctionnel, entier, unique et conscient de son ego, vivant.<br /> <br /> La chasse d'eau aboie et broie les cafards qu'elle vomit dans leurs caniveaux, noyant de nos reliefs indigestes les blattes en détresse. Même le couvercle est engluée de crottes de geckos. Attention à vos têtes, ils sont encore là. On vous shoote même d'en haut. <br /> <br /> On nous humilie et on nous malmène même dans les endroits les plus secrets. Quand ce ne sont pas les chiens, ce sont leurs maîtres qui nous poursuivent emplissant nos vies de cauchemars et de cris. Et l'intimité, la plus banale, n'est point un moment de paix. Assujettis, aliénés, sans libertés vraies ou assumées, nous ne sommes guère responsables de nos conduites, des stupides aux plus effrénées. Car autrui est là pour s’immiscer et interférer.<br /> <br /> Entre la fenêtre et la rue, coule un bruit de fond incessant qui souffle comme un réacteur ou un vrombissement de bateaux. Comme des vagues sur les rochers, leurs chocs incessants font trembler les structures de la vallée. Les échos du roulage des voitures, sont pareils à des flots déchaînés, qu'un enfer d'injures ou d'imprécations ne saurait arrêter !<br /> <br /> Il fait jour enfin. Une cigogne flotte en mal de repères, noyée par les faces hideuses des immeubles du Bar Lev de ce quartier. Si elle réussit à s'échapper des odeurs et des fumées, il n'est pas sûr qu'elle retrouve son nid. Une pensée admirative pour Chirac.<br /> <br /> En mal de mer, elle se prend pour un pic bœuf et se pose sur '' le dos d'une voiture '' pour picorer des insectes. Une mouette en errance a remonté le fleuve, l'oued ! Elle ondule avec les vagues nauséeuses sans rencontrer de pâture ! Car la centrale thermique a tué toutes les espèces de poissons. Elle a besoin d'eau pour refroidir ses propres moteurs !<br /> <br /> Les chiens d'ici-bas, devenus plus nombreux que leurs pourris de maîtres, s'affairent autour d'un plastic, comme certains dans une cène d'orient. Ils arrachent du cadavre de leur congénère des bouts de chairs marron qu'ils avalent ou mastiquent quand ils sont plus gros, comme vous, des caramels ! <br /> <br /> J'aurais aimé que ce soit dans la chair de ces violeurs et assassins de fillettes qu'ils puissent s'affairer. Cette Wiam de Sidi Kacem, dont le visage a été lacérée par vingt deux coups de faucille. Cette Fettouma de trois ans que l'autre a découpée avant de jeter le corps inerte dans la rue de Taroudant. Et Salima disparue à Agadir, âgée de 4 ans. <br /> <br /> Et puis et pire, dans les pays où l’on s’entretue entre ''bons musulmans", des patriotes par-dessus le marché…Les Guerres de Religions et les Croisades ne sont donc jamais finies ? Elles apportent la honte sur les leurs, leurs religions, leurs convictions, leur identité, leurs civilisations, leurs coreligionnaires, leurs cultures. On tue pour des leurres et des erreurs. On tue pour des couleurs de peau et des crédos. On tue pour des idées et des traditions différentes. On tue pour le prestige, pour le pouvoir, pour l’argent, pour les ressources, pour le pétrole ! On discrimine, on élimine pour une opinion quasi similaire, une tribu voisine, simplement. Mais là, on tue aussi pour un mythe : notre humanité ! Pourtant Dieu, autour duquel il y a discorde, n'y est pour rien évidemment. <br /> <br /> <br /> <br /> DES CADRES ET DES ELUS <br /> <br /> <br /> <br /> Toi, tu veux que ce soient les Boumendjel et autres Bouciseaux qui leur servent de méchoui ? Des rompus et des voleurs. Bêtes et hommes, les prédateurs doivent leurs biens et leurs vies à ceux qu'ils massacrent. <br /> <br /> Plus que l'argent et les honneurs, le travail ou la bouffe, le logis ou l'école, ce sont la justice et leurs simples droits que réclament les-leurs. C’est la dignité et la fierté qu'ils veulent sauvegarder comme un simple bonheur. Que font les Picsous, ceux qui ont beaucoup d'argent et qui exilent cet argent à l'étranger ? Ont-ils si peur de la paix qui règne ici et de l'évolution de leur pays ? <br /> <br /> Les richesses subtilisées de leur pays, ôtées de son économie, ne serviront plus jamais à ce pays, qu’ils ont trahi et honni, tout en y restant accrochés sur le clou de Djoha. J'ha ! Et qui plus est, ils n'ont pas besoin non plus de cet argent, ce magot spolié et caché ailleurs. Ce sont donc des biens subtilisés et spoliés dont ils ne profiteront jamais. Ce qu'ils claquent à tort et à travers, ici, est pourtant utile à l'économie du pays ! Ce qu'il leur suffit comme pèze, est toujours là, à leur disposition. Eux-aussi restent là, présents de corps, évidement. Mais ce qui est ailleurs est de trop. Ils n’ont en guère besoin, puisqu'ils vivent déjà, très bien sans l’utiliser.<br /> <br /> Assez de critiques ! Les meilleurs d’entre-nous vivent de chair. Les abattoirs sont nos autels ! Et nous immolons chaque jour des milliards d’êtres, à travers la terre. Les meilleurs d’entre-nous n’ont qu’à regarder à l’intérieur d’eux-mêmes pour cesser de toiser autrui avec superbe ! Non pas l’esprit ou l’âme, absent ou élémentaire, mais ce qui transite en tonnant dans leurs entrailles. Les mets les meilleurs et les plus chers se transforment en quelque chose que je ne veux pas décrire ! Oui, c’est ça !<br /> <br /> Les fous lâchent leurs viscères sur le trottoir. Qu’ils ne vous fassent pas perdre votre équilibre ni rigoler de vous voir glisser dessus. Car, en allant participer aux élections, afin de faire vos besoins civiques, il est des murs qui vous mentent. Des affiches qui vous mettent dans les panneaux et qui vous induisent en erreur ! Citoyen lambda, vous êtes leur victime propitiatoire, n'allez pas vomir ! Vous êtes consommé. Un consommateur, un consommable, qui n'a pas besoin d'urnes à remplir. <br /> <br /> Vous êtes comme ce macchabée de chien, dont se repaissent ses semblables. Le cœur effaré, la nausée, les vomissements retenus, vous êtes l'agneau de ces bêtes, vos congénères. Après un long supplice qu'ils ont besoin de sentir et de vous voir supporter, vous êtes leur victime dévolue et propitiatoire. Apre destin qu’à la naissance on vous a inoculé puis inculqué. Une offrande de fête, la leur de fête, qu'il leur faut immoler. Soit d'un seul tenant, un mouton. Soit un âne qu'il faut débiter et se laisser offrir, par tranches. A chaque fois un membre, sauf que ça ne repousse pas ! Les ogres sont des cannibales. Ils sont parmi nous. Benky n'a-t-il pas dit de se méfier des crocodiles et des démons? <br /> <br /> <br /> <br /> DESTINS HASARDS ET LIBERTÉS<br /> <br /> <br /> <br /> J'en veux au hasard et au destin de conspirer, de comploter et de conspuer, de vous juger et de vous châtier, alors qu'ils vous piègent et vous poussent dans des travers pour ensuite vous réprimander et vous reprocher d'y être tombés…Aliénés, enchaînés, peaux de bananes sur terre. Comme des snipers, ils vous tirent comme et vous mitraillent pour vous admonester quand vous tombez. <br /> <br /> De l'espace, de cette fente qui sert à la sphère de visière, aux anges et à Dieu certes, un rayon de soleil, un filet de lumière pénètre, enfin, pour chasser la nuit et s'enquérir sur ceux qui dorment encore…. <br /> <br /> Il ne s'est pas arrêté de briller, de fumer et d'exploser notre soleil, pour nous envoyer de la lumière et de l'énergie. Assez pour donner de la vie à ces poussières…Nous autres. Comme cette sciure de bois qui s'envole d’une machine-outil et scintillent dans la chambre sombre en montant. Que nous ne serions sans le soleil ? On ne se verrait pas .On n'aurait ni yeux ni de visières. <br /> <br /> Ouvrez la boîte, laissez-y pénétrer ces autres formes de lumière, l'amour et le savoir ! La vie, qu’il faut protéger et peut être aussi ce Pays. On n'a pas un autre berceau à défendre. Et, la prémunir cette Nation ouverte et hospitalière, de la nonchalance et des manœuvres des sauriens, des slogans des aventuristes et des populistes. Des clans et des cryptes qui le retardent et le fragilisent, alors que cet Etat nôtre, doit faire face à tous les défis. Face aux tergiversations, face aux jalousies, face aux vindictes et aux ignominieuses prédations. <br /> <br /> <br /> <br /> DR IDRISSI MY AHMED, KENITRA , LE 26 MAI 2013
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